EAU, UNE CONTRAINTE MAJEURE POUR LE PROJET CIGÉO

Quel impact des travaux ?
Sur cette durée séculaire, le maître d’ouvrage annonce 11 000 000 de m3 de terres excavées1. Irrémédiablement, ces mouvements de terre vont provoquer un flux conséquent et permanent de ï¬ nes et de matières en suspension entraînées avec les pluies et les eaux de nettoyage notamment. Pour palier cela, le dossier DUP mentionne la mise en place de « ï¬ ltres à ï¬ nes » et de« batardeaux », dispositifs vagues à l’identité douteuse comme pourraient en témoigner nombre de professionnels travaillant sur les milieux humides.A noter qu’il est avéré que les terres excavées du Callovo-Oxfordien (verses)peuvent être naturellement chargées en arsenic et en uranium. Ainsi, les interrogations de base au sujet du devenir des matières en suspension restent sans réponse.De plus, dans le dossier DUP, la phase dite d’aménagements préalables et travaux est dissociée chronologiquement de la phase dite de « fonctionnement » en termes de gestion des eaux.

Mais en réalité, il est impossible de séparer ces deux phases puisque Cigéo implique une concomitance des travaux et de l’exploitation permanente sur une durée de 150 ans.
Quels sont les impacts de ces matières en suspension sur les milieux naturels ? Ces ï¬ nes ne risquent-elles pas de rendre l’eau trouble, de polluer, de colmater le lit des ruisseaux, de créer des dépôts de vase empêchant les écoulements ? Quels impacts en aval ?
L’Andra sera-t-elle contrainte d’entreprendre des curages mécaniques réguliers pour garantir l’évacuation des eaux boueuses de Cigéo ? Ces cours d’eau naturels sont-ils voués à être requaliï¬ és en fossés fonctionnels pour l’industrie nucléaire ?

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MENACE SUR LEAU/Coffre-fort géologique