Leur requête ? Percevoir, comme les villages du périmètre de 10 km autour de Bure, des compensations financières à présent "légalisées" par la loi déchets nucléaires de juin 2006, compensations qui correspondent dans le cas présent à 400 euros par an et par habitant.
Le CDR 55 déplore une fois de plus le manque de clairevoyance, voire de sens moral, de certains élus meusiens qui accueillent à bras ouverts les déchets atomiques à Bure, contre quelques promesses d’euros et de développement local.
Il est facile finalement pour un gouvernement d’acheter les consciences en confinant le débat au niveau du porte-monnaie !

La finalité de ce marché de dupes ?
1 - Faire taire toute opposition locale pendant que l’Andra creuse : 14 forages, 200 km2 de terres et de forêts annexés, des villages menacés
2 - Faire taire par avance les communes qui accueilleront dans quelques années des dizaines de camions radioactifs
3 - Faire croire que Bure -avant même que ne soit mis en chantier le centre souterrain- est la solution de référence pour gérer les déchets nucléaires. L’enjeu est énorme. La France fait le tour du monde actuellement pour vendre des réacteurs EPR soi-disant "propres".

A l’heure par exemple où le site du Névada (USA) doit revoir toute sa copie sur l’enfouissement à Yucca Mountain, pour cause d’erreur de cartographie souterraine, on souhaiterait d’autres questionnements et plus de résistance de la part des instances locales. Qu’en-est-il de Bure ? Et des inconnues majeures - géologiques, sismiques et éthiques- qui demeurent sans réponse.

50 000 électeurs meusiens et haut-marnais ont signé une pétition demandant à leur conseil généraux un référendum sur la question de BURE. Ils attendent toujours l’organisation de celui-ci.