À l’issue d’une réunion d’un comité interministériel le 9 décembre 1998, le gouvernement annonce :

  • confirmation des laboratoires : l’un à Bure (Meuse/Haute-Marne) en argile, un autre dans le granite en un site à définir
  • abandon du site Vienne dont le sous-sol granitique, fracturé, ne peut convenir, et alors que l’Andra fait toujours pression pour conserver ce site
  • exploration de l’entreposage en sub-surface, dans le Gard

3 août 1999 : signature du décret d’autorisation des travaux à Bure
En catimini estival, Lionel Jospin et trois de ses ministres autorisent l’Andra à creuser à Bure les prémisses d’un centre de stockage souterrain, en signant un décret d’autorisation du chantier. Sont prévus aussi le lancement d’une recherche de sites granitiques et l’exploration de l’entreposage dans le Gard.
Parmi les dits-ministres, deux opposants déclarés initialement à l’enfouissement, Claude. Allègre, ministre de la recherche, et Dominique Voynet, ministre de l’environnement et représentante d’un parti écologiste. Leur signature provoque des remous, persistants…
Est également annoncée une mission chargée de proposer un ou des sites granitiques en vus d’un second " laboratoire ".