24 février 2014
AGORA VOX
Déchets radioactifs à Bure : la Commission Particulière du Débat Public demande un report du calendrier

13 février 2014

ENVIRO2B
http://www.enviro2b.com/2014/02/13/proejt-cigeo-de-bure-il-urgent-dattendre/
A l’issue d’une consultation compliquée, souvent houleuse, en proie à une opposition locale très mobilisée, la Commission du débat public vient de faire le bilan de cet échange citoyen sur le projet de stockage souterrain des déchets nucléaires à Bure dans la Meuse.

LIBERATION
Enfouissement des déchets nucléaires : le débat enterré ?
INTERVIEW
Ariane Métais, membre de la commission en charge de la consultation sur le centre de stockage de Bure, dans l’est de la France, déplore que le débat public ait été relégué sur Internet et limité à six mois.
Peut-on décider de l’avenir des déchets nucléaires français en six mois sur Internet ? Sûrement pas, mais c’est tout de même la question que l’on peut se poser en découvrant les interrogations soulevées à l’occasion de la publication des conclusions de la Commission particulière du débat public consacré au Cigéo (centre industriel de stockage géologique), le futur site d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, aux confins de la Meuse, des Vosges et de la Haute-Marne.

Le REPUBLICAIN LORRAIN
Bure : l’urgence… de ne rien précipiter
EXTRAIT = : Président de la Commission particulière du débat public sur Cigeo (Centre industriel de stockage géologique de déchets radioactifs), Claude Bernet a beau évoquer les 76 000 visites et les 15 000 questions enregistrées sur le site internet dédié et le bon déroulement de la conférence citoyenne destinée à rattraper le coup, l’absence des opposants les plus radicaux fait tache. D’autant qu’à ses côtés, hier, Christian Leyrit, président de la Commission nationale du débat public insistait sur la crainte éprouvée par une partie de la population médusée par la démesure et le caractère inédit du projet Cigeo : « Il ne faudrait pas croire que l’inquiétude à ce sujet ne va pas au-delà des 150 irréductibles » assurait-il sans détour

JOURNAL de l’environnement
Cigéo : il est urgent d’attendre

REPORTERRE
Déchets nucléaires : le projet Cigeo doit attendre, conclut le débat public
EXTRAIT / Pour Ariane Métais, l’une des six membres de la CPDP, « les statistiques sur internet occultent l’échec du débat public. Le compte-rendu est un copier-coller des remarques des internautes. Mais un débat public ne peut pas consister seulement en un forum internet. On est dans le quantitatif, absolument pas dans le qualitatif  ». (...) Dans le couloir du ministère de l’Ecologie où se tenait la conférence de presse, Claude Bernet a pris à partie Arianne Métais : «  Aujourd’hui, lui a-t-il dit, la CPDP s’exprime d’une seule voix. Una Voce. C’est un principe de bonne règle, il ne faut pas montrer de désaccord devant les journalistes. J

L’EST REPUBLICAIN
Bure/Cigéo : les conclusions du débat public

LES ECHOS
Déchets nucléaires : plaidoyer pour un projet Cigéo plus progressif

12 février 2014

LE MONDE / Pierre Le Hir
Stockage des déchets nucléaires à Bure : le calendrier et la sûreté sont à revoir
EXTRAIT : « TOUR DE PASSE-PASSE » LÉGISLATIF
En dépit de ce possible report, les « anti-Bure » ne désarment pas. D’autant que le gouvernement prévoit d’inscrire la question des déchets radioactifs et des procédures d’autorisation du Cigéo dans la loi sur la transition énergétique, qui devrait être débattue avant l’été. Dans une lettre ouverte au ministre de l’écologie, Philippe Martin, cinquante-cinq associations dénoncent « un tour de passe-passe » législatif. « A-t-on l’intention, s’inquiètent-elles, de glisser très discrètement le feu vert à l’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux au sein d’une loi généraliste, en grillant les étapes officielles ? » La balle est désormais dans le camp du Parlement.

L’essentiel Online
Le calendrier du site de Bure est remis en cause
EXTRAIT : La coordination BureStop, qui a avait appelé à boycotter le débat, a dénoncé un « rapport empreint de surdité totale qui ne reflète pas les rapports de force ». Sortir du nucléaire a aussi dénoncé une « mascarade » estimant que « les annonces de "report de calendrier" sont de nouvelles manœuvres pour gagner du temps ». Les opposants, dont une vingtaine se sont rassemblés devant la CNDP, devaient avoir l’occasion de se faire entendre à nouveau plus tard dans la journée, à Bar-le-Duc, à l’occasion d’une nouvelle présentation des conclusions. Le ministère de l’Écologie ne s’est pour sa part pas prononcé, attendant prudemment les réponses de l’Andra et les avis et observations qu’il compte demander à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et aux producteurs de déchets.

AFP ________________
Déchets radioactifs à Bure : le calendrier remis en question
La commission en charge du débat public sur la création à Bure (Meuse) en 2025 d’un « tombeau » pour les déchets radioactifs a défendu mercredi l’idée d’un nouveau calendrier pour permettre plus de tests grandeur nature de ce projet contesté.
« L’idée d’un nouveau jalonnement du projet, intégrant une étape de stockage pilote, constituerait une avancée significative », a estimé le président de la Commission nationale du débat public (CNDP), Christian Leyrit, en dressant le bilan d’un débat public agité qui s’est tenu entre le printemps 2013 et le début 2014.
De nombreux experts ainsi que l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) « s’accordent pour considérer que le calendrier de déploiement du projet (...) est beaucoup trop tendu et que des preuves supplémentaires doivent être apportées sur la sécurité », a-t-il ajouté.
Le projet de créer à Bure, à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne, un « tombeau » pour les résidus radioactifs les plus dangereux est un sujet sensible, car il s’agit de stocker dans les sous-sols pour des dizaines de milliers d’années quelque 3% du volume total des déchets radioactifs produits en France, qui concentrent à eux seuls plus de 99% de la radioactivité.
Le calendrier actuel de ce projet baptisé Cigéo, fixé par une loi de 2006, prévoit une demande d’autorisation en 2015 de la part de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) en vue d’un décret d’autorisation en 2018 et une mise en service industrielle en 2025.
Plutôt que de passer directement du laboratoire actuellement implanté à 500 mètres de profondeur à une exploitation industrielle, de nombreux acteurs jugent nécessaire de créer un prototype permettant de tester ce stockage. Un panel de citoyens avait déjà plaidé la semaine dernière pour une telle révision du calendrier.
Débats en ligne
L’Andra, qui a trois mois pour répondre à ces conclusions, estime que ces demandes vont « dans le sens de ce qu’on avait exprimé avec une mise en œuvre progressive » du projet, selon Fabrice Boissier, directeur de la maîtrise des risques.
Les déchets radioactifs qui doivent être stockés à Bure sont 10.000 m3 de déchets de « haute activité » (HA), principalement des résidus hautement radioactifs issus du traitement des combustibles usés, et 70.000 m3 de déchets de « moyenne activité à vie longue » (MA-VL).
Le débat public avait rapidement tourné court sur le terrain, les opposants les plus virulents ayant fait avorter les deux premières réunions publiques. Il s’était poursuivi sur internet avec neuf débats contradictoires en ligne. Malgré ce changement de format, « le débat a bien eu lieu », assure le président de la CNDP.
Dans son bilan, il plaide toutefois pour la nécessité d’une « expertise plus pluraliste » et juge « indispensable » une nouvelle évaluation des coûts du projet, qui avaient été évalués en 2005 entre 13,5 et 36 milliards d’euros.
Saluant des « conclusions de bon sens », le député écologiste Denis Baupin a pour sa part appelé le gouvernement à tenir compte des « très nombreuses incertitudes » du dossier, notamment sur les risques d’incendie ou encore les conditions qui rendront possible la reprise des « colis » en cas de besoin.
« Les questions à ce jour sans réponse ne sont pas anodines », notamment le volume précis de déchets qu’il faudra stocker, a confirmé le député PS Jean-Paul Chanteguet, président de la commission du développement durable à l’Assemblée.
La coordination BureStop, qui avait appelé à boycotter le débat, a dénoncé un « rapport empreint de surdité totale qui ne reflète pas les rapports de force ». Sortir du nucléaire a aussi dénoncé une « mascarade », estimant que « les annonces de +report de calendrier+ sont de nouvelles manœuvres pour gagner du temps ».
Une vingtaine d’opposants se sont rassemblés devant la CNDP mercredi matin, et à peine une poignée l’après-midi à Bar-le-Duc, où une nouvelle présentation des conclusions avait lieu à la préfecture.
Le ministère de l’Ecologie ne s’est pour sa part pas prononcé, attendant prudemment les réponses de l’Andra et les avis et observations qu’il compte demander à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et aux producteurs de déchets.

LA CROIX
Le projet de stockage des déchets nucléaires à Bure fait peur
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AFP__________
Déchets radioactifs à Bure : les populations locales pas assez consultées
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Le Nouvel Observateur
Déchets radioactifs à Bure : le calendrier remis en question

45 associations et organisations ont lancé un appel à boycott en mai 2013