Débats publics 2005 & 2013
DEBAT PUBLIC 2005 : un ballon d’essai désastreux.
Le premier débat national sur la gestion des déchets nucléaires a un bilan calamiteux : aucune des conclusions majoritaires des participants allant dans un sens contraire à l’enfouissement n’ont marqué la loi de 2006 qui a suivi. Le stockage en surface avait pourtant largement la préférence. C’est pourtant juste après que BURE a été entériné.
(Pour rappel ce débat a coûté 2,46 millions d’euros, pour 13 réunions d’informations publiques qui ont touché 3000 personnes, voir dossier en pièce jointe.)
Le DEBAT PUBLIC 2013 sur le projet Cigéo/BURE a donc fait l’objet d’un appel à boycott lancé par la Coordination Burestop. Les deux premières réunions publiques (sur 15) ont été bloquées, les suivantes annulées. Le débat est devenu alors totalement virtuel : des réunions via internet.
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suite au boycott lancé par la coordination Burestop
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POURQUOI 2013 ETAIT UN DÉBAT-BIDON ?
Les Meusiens et les Haut-marnais ont seuls été invités alors que les déchets nucléaires concernent la population française toute entière.
Les grandes options industrielles et techniques sont déjà sur les rails, bouclées par l’Andra cette année. Le choix -ENFOUIR- est déjà fait.”ˆLe centre de stockage est passé en phase de conception industrielle en 2012.”ˆAvec l’engloutissement de fonds très conséquents déjà.
Selon la Commission Nationale du Débat Public (CNDP-site internet), "ce débat devait permettre à l’Andra de présenter les avancées du projet depuis 2006, en particulier les aspects liés à la conception industrielle de Cigéo, sa sûreté, sa réversibilité, son implantation, sa surveillance” . Pas question de remettre en cause quoi que ce soit sur le fond et la finalité du projet. Il se limite donc bien à une vaste campagne de communication sur Cigéo, future poubelle nucléaire.
A savoir que le gouvernement doit satisfaire aux exigences européennes (convention d’Aarhus), mais a vidé de son sens initial le processus en n’intégrant aucune participation du public aux choix décisionnels.
En toile de fond, l’enjeu de la poubelle nucléaire de BURE est immense.
Derrière, c’est tout le parc électro-nucléaire impatient qui attend :
1 -) pour affirmer que les déchets les plus dangereux ne sont plus un problème,
2-) pour vendre un nucléaire soi-disant “propre” et décrété indispensable.