" Le Wagon Rouge, en tant qu’installation plastique, est une image du train-train quotidien comme source de questionnement du nucléaire, objet nous dit-on de richesse.
Pour la plupart d’entre nous, ce Train-Train du confort s’impose dans l’ordre de la marchandise tout en restant inaccessible à la pauvreté.

Cette production industrielle n’est pas partagée, à l’inverse même de sa dangerosité, elle est le ferment de l’organisation d’une société dictatoriale. Non seulement par obligation de sécurité, mais par la concentration même des pouvoirs induits qu’elle permet.­­

Pour autant, restons lucides quant à la nécessité de pouvoir user d’énergie électrique dont nous ne pourrions plus si facilement nous passer ; mais encore faut-il s’interroger quant aux origines de cette production.

Comment interroger cette question des déchets alors que nos états piégés par l’urgence du problème se trouvent face aux dangers associés à la maladie, et au-delà à la mort ?

Cette création de Wagon Rouge est née en réponse à la question des déchets nucléaires à partir de deux constats.
Celui d’être soit même considéré comme déchet irradié porté en cercueil à l’enfouissement, et celui de l’évacuation de la toxicité de ces déchets produits pour notre confort."

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10/08/2019 - TEXTE JL LHERMITTE

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