Aujourd’hui se tient une réunion plénière du Conseil général de la Meuse à Bar-le-Duc. Nous tenons à vous informer des multiples oppositions soulevées dans les autres départements qui ont été concernés par la demande de "candidature" à l’accueil d’un site de stockage (-50 à -200 m) de déchets nucléaires FAVL (dit faiblement radioactifs à vie longue).

Plusieurs communes haut-marnaises, concernées comme nous par BURE ont fait savoir leur opposition, dans le canton de Poissons. Le maire de Reynel (52) et son conseil municipal refusent le projet.

Qu’en sera-t-il des meusiens, à ce jour nous n’avons aucune réaction et beaucoup de difficultés à connaître les communes dans les 16 cantons démarchés par l’Andra et la préfecture de la Meuse. Le conseil général de la Meuse abordera-t-il le sujet aujourd’hui ? A l’instar d’autres conseils généraux qui mettent dans la balance manne financière et implantation du stockage radioactif contre développement (touristique, agricole etc.) et avenir raisonné de leur région.
La Meuse a déjà le dossier controversé de Bure, acceptera-t’elle une nouvelle poubelle radioactive ? Encore une fois sans consultation de sa population ?

Toutes informations et déclarations sur http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=alerte-dechets&page=index

Ci-joint la délibération du département du Lot.
La Dépêche du Midi - 01/07/2008

Lot : le Conseil général dit non au stockage de déchets radioactifs

Le Conseil général du Lot a voté à l’unanimité une motion contre l’installation d’un centre de stockage de déchets radioactifs sur le territoire du département. Ce stockage fait l’objet d’un appel à candidature de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et concerne 181 communes lotoises situées pour nombre d’entre elles sur le Parc naturel régional des Causses du Quercy, riche de ressources en eau. Les conseillers généraux soulignent l’atteinte à l’image du département et au respect de l’environnement ; ils réclament "l’abandon définitif du Lot comme lieu éventuel d’implantation".