L’extrait suivant nous a plus particulièrement révoltés.
"... Du côté du département, au-delà des contacts que je partage avec Denis Cordonnier, avec tous les acteurs industriels implantés ou intéressés par notre territoire ou nos filières économiques, nous menons une politique d’attractivité territoriale.
Ceci passe aussi par des actions d’aménagement du territoire, de formation, d’infrastructures de communication - le haut- débit - et de transport - le TGV, les routes sans lesquelles il n’est même pas besoin d’espérer intéresser l’implantation d’un emploi industriel ou de service durable.
Inéos, Areva, EDF, le CEA qui sont nos actuels partenaires de la création de nouvelles filières prometteuses en Meuse, ancrées dans nos formidables potentiels liés à l’évolution des ressources agricoles, peuvent en témoigner.
"

Le CDR 55 ne partage pas l’enthousiasme lyrique de Christian Namy au sujet de la venue des entreprises comme Areva, EDF et le CEA (il a omis l’ANDRA).
Leur implantation en Meuse n’est pas liée à la politique d’attractivité du territoire menée par Namy (et ses prédécesseurs). C’est en réalité une "indemnité" compensatoire que les pouvoirs publics ont octroyée au département pour que la pilule "déchets nucléaires" passe mieux, indemnité qui va de pair avec l’argent distribué depuis 1994 pour fermer les yeux sur la réalité de Bure.
L’attractivité a surtout marché dans l’autre sens, avec un Conseil général qui, depuis des années, a eu beaucoup d’attirance pour l’argent du "labo".

Les acteurs industriels sont intéressés par notre territoire, il n’y aucun doute là-dessus, à un bémol près : ils sont intéressés par ce qu’ils vont pouvoir faire en-dessous, creuser des kilomètres de galeries pour faire disparaître des déchets bien encombrants pour AREVA, EDF et le CEA.
L’installation d’une poubelle atomique a surtout un formidable potentiel de désertification et de pollution.
Plutôt que de "service durable", il s’agit bel et bien de sévice durable qu’inflige le Conseil Général au département.

La Meuse est belle, elle mérite un meilleur avenir que celui que ses dirigeants lui préparent.
Le CDR 55 en appelle, une fois encore, à la vigilance de la population meusienne. En cette période de renouvellement d’une partie du Conseil général, il l’encourage à se faire entendre des candidats aux cantonales, pour qu’en son nom ne soient pas faits des choix qui nuiront gravement à l’avenir du département.