1997 : les enquêtes publiques
Des enquêtes publiques sont lancées dans les 4 départements. Elles ne portent que sur des " laboratoires " et non pas sur la finalité réelle, l’enfouissement.
Alors que des irrégularités sont relevées en Meuse, Haute-Marne et Vienne, une polémique s’engage sur la personnalité du commissaire enquêteur, Jean Pronost, qui s’était déjà fait remarquer dans les enquêtes concernant Superphénix (dénoncée ensuite par le Conseil d’État) et le Centre de stockage Andra/La Hague (contredite ensuite par la commission gouvernementale Turpin).
Malgré d’innombrables arguments, remarques et refus des participants ayant consigné leurs légitimes inquiétudes, les conclusions sont favorables à l’implantation des " labos ", même dans la Vienne (voir ci-dessous).
Nota : quel est le but de ces enquêtes publiques, fort coûteuses, sachant que le commissaire a toute latitude dans ses décisions, même si tout et tous sont d’avis contraire. Et, si d’aventure, ses conclusions s’avéraient dérangeantes (cela s’est déjà vu), l’État peut passer outre !