A l’appel du Réseau Sortir du nucléaire, BURESTOP 55 a relayé l’action "Tchnerno-ville", comme des miliers de citoyens en France. Des panneaux signalétiques Tcherno-ville ont été posés à chaque entrée de ville (photos ci-dessous).

Tchnernobyl en 1986 : l’impensable arrivait. Un immense territoire contaminé pour des siècles, 1 million de personnes décédées entre 1986 et 2004, et pourtant des années de désinformation par les pouvoirs publics.

Fukushima, 11 mars 2011 : nouvelle catastrophe nucléaire majeure dont nul n’imagine encore les conséquences. Rejets de radioactivité journalière pour des dizaines d’années ; bassins de vie et de travail, à très forte densité d’habitants à évacuer ; terres agricoles impropres à la culture, océan pollué durablement, le pire est devant nous. C’est tout un pays qui va payer pendant des centaines d’année la totale impuissance de l’homme face à l’atome.

En France et dans le monde, l’urgence vitale est de fermer immédiatement de nombreuses centrales à haut risque.
Il faut organiser tout aussi vite la sortie du nucléaire en basculant financièrement et techniquement vers d’autres productions d’énergie.
Qu’attendons-nous ?

Le collectif BUREstop tient à rappeller ce jour :

  • que l’enfouissement des déchets nucléaires n’est pas une solution.
    Le sous-sol, de Bure ou d’ailleurs, n’est ni sûr ni stable, (comme tente de le faire croire l’Andra) parce que la Terre est imprévisible. Faudra-t’il d’autres Fukushima pour enfin lancer le débat ?
  • que confiner les déchets nucléaires dans le sous-sol, tout en sachant que leur radioactivité remontera un jour à la surface, n’est pas responsable.
  • que continuer à produire des déchets dont nul pays au monde ne sait que faire est irresponsable.

Déchets nucléaires, surtout ne pas enfouir, arrêtons d’en produire !